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LES APHRODITES


fin[1]. Bien en prit surtout au marquis, vu la barbarie qu’on exerce maintenant contre cette pauvre noblesse française, menacée de ne pas conserver un écu ni un chou de ses biens, s’ils demeurent irrévocablement sous la dent enragée d’un peuple de brigands assassins qui se disent souverains, égaux et libres.


FIN DU NUMÉRO SEPT

  1. “ Toutes vérités ne sont pas bonnes à dire, „ va peut-être objecter quelque marquis, jetant le gant pour l’honneur de ses pairs. À quoi bon, en relevant ce sot mariage avec une manipulatrice des Tuileries, dégrader un galant homme pour qui vous nous aviez d’abord inspiré quelque estime ? — Pas un mot à vous répliquer, pointilleux seigneur, pourvu que vous n’ayez vous-même ni agioté, ni prêté sur gage, ni fait banqueroute, ni disséminé de faux billets ou filé la carte, comme l’ont fait de nos jours tant d’illustres que nous ne nommerons point, plus titrés encore que l’honnête libertin dont la dérogance vous courrouce.