Page:Nerciat - Les Aphrodites, 1864.djvu/62

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
50
LES APHRODITES


donc, laissant le comte un peu confus d’avoir trop affiché certaine prédilection dont un moment plus tard il allait donner des preuves encore plus décisives. Que ne se doute-t-il que peut-être la capricieuse Célestine lui en aurait su gré !

Célestine (gaiement). — Avouez, cher comte, que vous êtes terriblement… de là ?… Qui vous laisserait faire…

Le Comte. — Il faudrait que Célestine eût moins de charmes, on serait moins extravagant.

Il tire de son portefeuille un assignat de trois cents livres et le lui donne.

. . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . .

(On supprime ici d’inutiles lambeaux de dialogue.)

Célestine (acceptant l’assignat après quelques façons). — Ne croyez pas cependant que je veuille employer ce chiffon à réparer votre sottise. On dit qu’avant peu ce beau papier de votre fabrique ne sera plus bon qu’à cet usage ; mais, en attendant, je vais bel et bien le convertir en écus.

Le Comte. — Tu me bats avec mes