Page:Nerciat - Les Aphrodites, 1864.djvu/520

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
146
LES APHRODITES


mence, ou plutôt il commence seulement alors cette gentille manœuvre à laquelle la nature attache de si délicieux effets. Violette l’endure avec courage, en jouit avec transport. Durut, alors, voyant toutes choses se passer à merveille, substitue un carreau à ses genoux et se retire… On devine que c’est sans compliments. Elle met les heureux sous clef.


LE MARQUIS, VIOLETTE.

Violette (après avoir pris et donné des soins de propreté). — Oh ! monsieur ! vous que je ne sais comment nommer, mais que je vais aimer toute ma vie !… quel bon génie vous a donc soufflé dans l’oreille de demander Violette ?

Le Marquis. — Ton portrait, petite amie ; il n’a fallu qu’y jeter les yeux pour brûler de t’avoir.

Violette. — Que ç’ait été précisément moi, comme cela est heureux ! tandis qu’elles étaient aussi toutes là !

Le Marquis. — Je n’y ai vu que Violette.