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IL N’Y A PLUS D’ENFANTS.


voilà, mon beau fils. (Elle lui saute au cou et le dévore de caresses.)

Le Marquis. — Tu vois, ma chère Agathe, un humain qui n’est pas encore entré dans Paris (il est en effet en voyageur), car il croyait te devoir son premier hommage. Certes, je ne sortirai pas d’ici sans avoir donné la mort à l’ennui qui courait à franc étrier derrière moi depuis Coblentz.

La Durut. — Tu nous reviens donc, tout de bon ?

Le Marquis. — Oh ! puissé-je n’avoir jamais bougé de Paris ! Quelques frères m’imiteront, mais, en revanche, nombre d’autres ont tout à fait perdu la tête, et, comme les compagnons d’Ulysse, se sont laissé métamorphoser.

La Durut. — En bêtes ?

Le Marquis. — Pis encore, s’il était possible, et d’autant plus bêtement que je n’ai point vu là-bas de Circés. Les jolies femmes à qui le titre d’enchanteresse pour-

    bas valets qui lui semblent même gâter les affaires d’outre-Rhin. Comme Aphrodite le marquis est très-ordinaire, car il ne porte que sept pouces, mais d’excellente qualité.