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LES APHRODITES


dérablement perdu de sa contenance, quoique déjà deux fois une bonbonnière, dûment fournie de diabolini, ait été appelée à son secours. Cependant Fringante attire sur elle tous les regards par un cri vif qui lui échappe ;… c’est l’effet d’une supercherie du grand vicaire. Tandis qu’il fait semblant de doubler, bon jeu, bon argent, avec sa belle dont il a follement élevé les jambes en l’air, lui tenant les cuisses embrassées contre la poitrine (attitude très-favorable, pour lui-même et pour les autres, au plaisir de voir ce qu’il fait), il s’est subtilement dérobé, pour heurter, sans dire gare, à la porte au-dessous. Du train dont Fringante allait, elle s’est elle-même à moitié joué le tour. Son mécompte, son étonnement, un petit mal, c’est tout cela qui l’a fait crier. Cependant, avec de l’adresse et dans une posture si avantageuse à la chose, d’ailleurs à moitié faite, le stratagème réussirait peut-être, mais il échappe trop tôt à l’arrogant

Dardamour. — Cela me revenait ; on ne m’essaye plus, ma belle enfant, c’est moi qui me fais essayer. Je fus une fois victime