chée de cet excellent procédé, croit obliger
le vicomte en faisant signe à Belamour de
faire… une fort vilaine chose qu’on sait
que le bel enfant a soufferte.
Le Vicomte (refusant). — Non, non, mon cœur, à moi tant d’honneur n’appartient : il y a plus de vingt ans qu’on me rase.
Célestine. — Eh bien donc !… (Elle débusque le vicomte, d’abord assez étonné.) je ne veux pas que mon petit Belamour soit redevenu si beau pour rien : à moi l’aubaine ! (Elle a forcé le vicomte à se mettre sur le dos ; elle monte sur lui, se penche, et reçoit ailleurs le docile Belamour.)
Le Vicomte (travaille). — Que tu es bonne ! que de grâce tu mets à ta complaisance ! Ce visage disgracié n’effarouche point ce désir ?
Célestine (allant toujours son train). Tu te fous de moi, je pense ! L’homme aimable fut-il jamais laid ? Que je ferme cette bouche qui se met à raisonner si mal.
Ce nouvel arrangement a bien plus d’effet que le précédent pour la voluptueuse Cé-