est l’arrêt de condamnation de ces brutaux
et sordides culomanes qui se dégradent en
se livrant à d’horribles jouissances. Dès que
le rasoir a fauché, sur le visage d’un être
masculin, certaine fleur enfantine, seul
prétexte à l’équivoque, il est rare que sans
dépravation on puisse désirer d’avoir un
tel personnage[1]. Fi ! du grossier pédéraste
qui ne recherche pas la féminine
illusion. Fi ! de celui qu’on voit, comme à
Berlin, affronter pour ses six gros la mappemonde
poilue d’un grenadier qui ne sut
jamais si le papier est bon à autre chose
qu’à faire des rapports de la garde et des
cartouches. Fi ! du penaillon qui, dans sa
communauté, se plante aussi complaisamment
chez le bouquin de prieur, que chez
l’imberbe novice. En un mot, fi ! de ces
canules banales du genre humain, tels que
nos messieurs Stercoran, Trichecon, Piquemignon,
Merdin, et tant d’autres, desquels
je ne cesse de dire aux assemblées que ce
n’est que par un abus criant qu’ils conservent
le droit de figurer dans l’ordre. À Dieu
- ↑ Voilà le vicomte pleinement justifié du soupçon intérieur de Célestine.