se consomme ; Durut, forcée de démordre,
monte enfin à cheval et part au galop… La
carrière est bientôt achevée… Notre amie
croit rêver tant de bonheur. Est-ce bien elle
qui possède si complétement l’un des plus
aimables petits-maîtres de l’Europe ? Le
ravissement des sens, le triomphe de l’amour-propre,
tout cela s’exprime par un
seul fougueux baiser dont est couronné cet
ardent impromptu… Mais tout n’est pas dit
encore.
Le Prince. — Tu crois en être quitte ? Non, belle maman ; cette glace m’a dit trop de bien de toi pour que mes hommages puissent avoir des bornes…
À ces mots, aux mouvements du prince, à l’attitude qu’il indique, Durut devine à l’instant ce qu’on espère encore de sa complaisance.
La Durut (s’arrangeant). — J’en aurais cent de l’un et de l’autre qu’ils seraient tous à tes ordres !
Il se trouve alors qu’il présente le flanc à
auquel Durut s’amuse, c’est du moins à cette île heureuse que l’histoire du plaisir accorde l’honneur de cette invention.