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LES APHRODITES


cette femme blasée tout juste au degré qui précède la douleur. Pour une autre ce serait une torture que l’opération où celle-ci trouve enfin de vraies délices.

Madame Durut, dirigeant l’expérience, fait remarquer à Dorothée ce qu’il faut toucher pour faire partir une détente qui, lorsque la machine est chargée, procure une vive éjaculation ; mais pour cette première fois l’opération se fait à sec.

Madame de Valcreux, dont l’attente vient d’être surpassée, reconnaît l’excellence du godemiché. La cousine ne manque pas d’en commander un pour elle-même, mais à sa mesure, qui est d’un quart en longueur et d’un tiers en circonférence plus faible que celle du modèle. Il faut que madame Durut ait la complaisance de coter ces dimensions, car madame de Montchaud n’est pas femme à se dessaisir de son cher pis aller, dont elle veut pouvoir faire usage à toute heure.

Madame de Montchaud. — Ce n’est pas tout, ma chère Durut J’ai la plus forte envie de goûter de notre Trottignac. Quand cela se pourra-t-il ?