La Durut. — Eh ! bon Dieu, laissez-nous faire.
Madame de Valcreux. — Quelle folie ! D’ailleurs, c’est inutile ; Dorothée[1] ne voudrait peut-être pas…
Madame de Montchaud. — Quoi donc ?
La Durut. — On va vous l’apprendre.
Madame Durut ceint la machine aux hanches de madame de Montchaud ; mais quand il s’agit de passer les attaches par-dessous, elle s’englue les doigts et se trouve obligée de les essuyer avec son mouchoir. Voyant la mine comiquement sévère que fait la Durut,
Madame de Montchaud (dit en riant). — Ne va-t-on pas me gronder ? Je me suis tant pressée ! Si j’avais été moins obligeante pour vous autres, il n’y aurait eu rien de perdu. (Elle est entièrement préparée.) J’ai bon air avec cela !
La Durut. — Il s’agit maintenant d’en jouer avec la cousine : on vous l’a tant fait, Dieu merci ! que vous ne devez pas être embarrassée de pratiquer à votre tour.
- ↑ Dorothée était le nom de demoiselle de madame de Montchaud.