c’est l’imitation la plus parfaite. Un anneau
termine le joujou dans l’état où madame
Durut le présente. Cet anneau est l’agent
extérieur d’une mécanique tellement organisée
que, toute fois qu’on le recule et qu’on
le laisse ensuite aller, un jet de ce dont on
aura voulu remplir le réservoir s’échappe.
C’est encore la nature, autant que l’art peut
en approcher. J’ai déjà dit que ces aspérités
dont le fût est semé ne sont point une
imitation de la nature, mais elles ont pour
objet de causer une forte irritation, malheureux
pis aller de la sensibilité perdue.
Ces dames sont un instant stupéfaites.
Madame de Montchaud. — Cela est fort bien fait, mais monstrueusement.
En même temps le chasseur passe par l’antichambre ; c’est un élégant, fort joli garçon, et qui a l’air insolent qu’ont tous ses pareils, quand on les emploie à certains services. Madame de Montchaud passe sur-le-champ dans la pièce où l’égrillard a paru.
La Durut (à madame de Valcreux). — Çà ! ma voisine, sans compliments, voilà ce qu’il vous faut. C’est le chef-d’œuvre d’un ouvrier italien qui s’est fait recommander