Page:Nerciat - Les Aphrodites, 1864.djvu/35

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
23
TANT PIS, TANT MIEUX.


mant garçon ; je n’en rabattrai pas une épingle. Souffrez que j’aie l’honneur de vous servir au déshabiller, et qu’ensuite…

La duchesse, sans dire oui ni non, va du côté de son bain ; madame Durut suit et la déshabille ; tout cela se passe en silence.

La Duchesse. — Quelque livre…

Madame Durut. — De quel genre, madame ?

La Duchesse (avec humeur). — Autre bêtise ! Du genre que j’aime, apparemment.

Madame Durut. — Ah ! j’entends. (Elle disparaît un instant, et revient avec deux volumes à la main.) Voici ma Conversion, du célèbre Mirabeau, et le Petit-fils d’Hercule.

La Duchesse. — Quant au premier ouvrage, je l’aimais assez avant cette exécrable révolution à laquelle l’auteur a tant de part ; mais un renégat destructeur de la noblesse et des titres ne mérite plus que ses victimes daignent sourire à ses gaietés. Donnez-moi le Petit-fils d’Hercule.

Madame Durut. — Le voilà… Par exemple, ce serait le cas… Mon neveu lit comme un ange.