sations. Attends-moi-là. (À Célestine.) Eh
bien ! que me voulez-vous, mademoiselle ?
Célestine. — Vous parler en particulier de quelque chose… que vous n’entendrez peut-être pas sans intérêt.
La Baronne. — Je suis peu curieuse de mon naturel : n’importe…
Célestine. — Il faudrait avoir la bonté de me suivre quelque part.
La Baronne. — Voilà bien du mystère !
Célestine. — Un peu de complaisance.
La Baronne. — Assurément, je ne l’aurais pas pour tout autre que toi, mais je t’aime de tout mon cœur… J’aurais pourtant souhaité que tu prisses mieux ton temps…
Célestine. — Pouvais-je, en conscience, vous supposer des affaires, quand vous veniez à peine de finir un travail ?
La Baronne (se retournant, voit Tireneuf qui n’est éloigné que de quelques pas). — Du moins, cher chevalier, ne t’éloigne pas !
Tireneuf. — Faut-il attendre ici de pied ferme ?
La Baronne. — Sans doute ; si tu rentrais dans la foule, nous ne saurions peut-