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LES APHRODITES
friand sous Durengin ; madame de Pillengins
sous Pinefière ; madame de Beaudéduit
sous Limefort, et madame de Vaquifout
sous l’illustre Boutavant, qui, pour le coup
(on en prit note pour le consigner ensuite
dans les registres), qui, disons-nous, fit
ouvrir deux fois les yeux à cette belle et
lâcher au dernier moment un[1] foutre !
dont l’espace retentit[2]. Le pauvre comte
en faillit tomber de sa chaise et fut plus de
six minutes en convulsions. Il était alors
sept heures vingt-deux minutes.
Sans doute, chers lecteurs, vous entre-
- ↑ Honni soit qui mal y pense ! nous citons.
- ↑ On n’a pas parlé de ces sortes d’exclamations de
la part des autres personnages, mais c’est que, cela va
sans dire, ce trait n’est singulier que vu l’individu cité,
dont, par nature, l’excessive sensibilité était jusque-là
demeurée concentrée dans l’intérieur. Que le poëte
charlatan ne manque pas de bigarrer ses récits de
batailles des cris de la fureur, des douloureux accents
de la mort, du hennissement des chevaux, de la fière
sonnerie des trompettes, du tonnerre de l’artillerie, etc.,
ce bavard fait son métier. Le devoir d’un historien est
de se borner aux simples faits, sans courir après la
ressource des insidieux ornements ; mais aussi doit-il ne
pas négliger, quelque minutieuse qu’elle puisse paraître,
une circonstance de caractère : en un mot, il doit parler
de tout ce qui, faisant événement (comme ici), donne
dans ses fastes plus de force aux couleurs de la vérité.
(Note du censeur.)