encore charmant dans ce modeste équipage.
Madame Durut lui fait le bec : on
convient qu’il aura l’air docile et timide
d’un débutant auquel il importe de faire
avec succès les premiers pas. Quand tout
est prêt, on lui met à la main le déjeuner
de la marquise avec ce petit mot cacheté
d’une oublie : “ Les jeudis donnent ce matin :
ils occupaient déjà Criquet et Belamour
quand je suis rentrée. Lavigne est
pourfendu. Zoé n’aurait pas fait votre
affaire. Croyez-moi, belle dame, servez-vous
de ce grand innocent, dont je serais
d’ailleurs bien aise que vous puissiez me
rendre assez bon compte pour qu’il méritât
d’être attaché, comme il le désire, à
cet établissement. Bon appétit, et bien du
plaisir, respectable autant qu’aimable et
belle marquise. — Agathe Durut. „
(avec le déjeuner et le billet).
La Marquise (étonnée). — Eh bien, vous vous trompez, mon ami ; ce n’est pas pour ici.