à l’avenant, s’écrie :) Foutre ! c’est trop de
plaisir, il fout comme un dieu[1] ! (Elle
baise, elle mord ; le chevalier est tout à fait
à son unisson ; quelques instants ont suffi à
cette brusque jouissance. La voluptueuse
Durut, frissonnante, les yeux égarés, les
dents serrées, tombe dans une espèce de
léthargie. Bientôt le chevalier, alarmé de
cet état, se dispose à chercher autour de
lui de quoi la secourir ; au premier mouvement
qu’il fait pour se dégager, il se sent
arrêté par les revers de son frac, et de la
sorte apprend que son extatique championne
n’a pas tout à fait perdu connaissance.
Pour lors il devine qu’un service de
plus ne pourra manquer de bien faire. Il
recommence donc à se mouvoir, d’abord
insensiblement, peu à peu d’un meilleur
train, auquel l’intelligente Durut se conforme
à merveille. L’action va toujours se
précipitant par degrés, jusqu’à la dernière
- ↑ Voilà un de ces traits malheureux pour lesquels le rédacteur lui-même n’a pas moins d’aversion que le lecteur. Mais comment se résoudre à défigurer le caractère prononcé d’une femme qu’on verra continuellement sur la scène ! Après tout, ceux qui liront ces feuillets verront bien qu’ils ne sont ni des sermons ni des pièces académiques.