du temps de l’ancien régime), comme la
calomnie, les délations, les exécutions
impromptues, sont, sinon encouragées, du
moins tolérées, qu’ont à craindre de se
livrer sans beaucoup de mystère aux leurs,
des citoyens infiniment actifs qui, d’accord
avec la nation, reconnaissent la liberté,
l’égalité, pour bases de leur bonheur ; qui,
comme elle, méprisent toutes distinctions
de naissance, de rang et de fortune ; qui
savent tirer la vraie quintessence des droits
de l’homme, si heureusement dévoilés de
nos jours, et ne font rien, en un mot, qui
n’ait pour but la paix, l’union, la concorde,
suivies (surtout pour eux) du calme et de la
tranquillité.
C’est au peu d’intérêt qu’ont les Aphrodites modernes à cacher ce qui se passe dans leur sanctuaire, que nous devons les scènes fidèles dont sera composé ce joyeux recueil.