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LE DIABLE AU CORPS.





L’ABBÉ, à Bricon, moitié bas ;

Voilà bien la plus capricieuse coquine !

BRICON, bas.

J’en sais quelque chose.

L’ABBÉ.

Tu viens de nous quitter : eh bien ! nous sommes déja brouillés ! Elle m’a dit des choses… d’une force !

BRICON.

Donnons-nous donc la main. Mon procès est fait aussi. Je rate : je suis un faquin.

L’ABBÉ.

Comment diable veut-elle donc être foutue ?

BRICON.

Elles sont toutes comme cela ; celles de qualité, sur-tout. À peine le leur a-t-on ôté, que, de demi-dieux qu’on était en le mettant, on devient de la canaille, des chiens. Mais pourvu qu’on s’amuse et qu’on gagne de l’argent, on s’en fout. — Convenez, pourtant, l’Abbé, que celle-ci est une excellente jouissance ?

L’ABBÉ.

Délicieuse ! Son grand laquais me l’avait

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