l’autre avec une curiosité qui devenait par degrés
l’expression d’un extrême desir. « Je voudrais
(dit-elle) les voir l’un contre l’autre, afin de
les comparer mieux. » On eut la complaisance
de lui donner cet amusement. Voilà mes deux
gaillards corps à corps, genoux contre genoux,
cuisse contre cuisse, les braquemarts hauts, et
s« touchant de toute leur longueur. Les bustes
seulement s’écartaient un peu, car ces Messieurs
n’avaient nullement envie de s’embrasser. — Il
faut être folle pour imaginer ce que tenta pour
lors l’effrénée M.me de Caverny. D’une main, qui
peut à peine seconder son dessein, elle saisit à
la fois les deux boute-joies ; enjambe ; les enfourche ;
et les présente accollés à l’orifice brûlant
de sa spacieuse vulve. Tous deux y pénetrent et
reconnaissent qu’elle peut fort bien les éberger.
Cette épreuve faite, la dévergondée Bohémienne
qui faisait face au Nègre, l’étreint et le baise
avec fureur. — « Serrez-moi tous deux (s’écrie-t-elle.)
Poussez ferme. — Couille de Dieu !
quelle femme ! (interrompt le Moine, enflammé
du nouveau de cette aventure et poussant de toute
sa force…) — Bravo, mes bons amis… ils entrent
à ravir… Là… bon… Foutez maintenant
et limez à contre-tems, de façon que l’un monte
toujours, tandis que l’autre descendra… » Pour son
compte elle se trémoussait comme une possédée…
On la servait à son gré. Les instrumens de son
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LE DIABLE AU CORPS.