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LE DIABLE AU CORPS.


tuelle ! Je n’ai pas achevé que déja la charmante Nimmernein s’est roulée sur le ventre, les jambes pendantes, le rable horizontal et les fesses en valeur. Nouveau prodige de perfection ! Je me sens renaître mille fois plus épris. Je baise et presse les superbes cheveux, je rends hommage à la chûte de reins… miraculeuse ! Un cul d’albâtre, enfin, comment ne pas le dévorer ! Je le traite comme les plus belles joues, comme la plus jolie bouche… Faut-il tout vous dire ? Entraîné par un charme irrésistible, j’attaque, sans dire gare, ce cul divin et le viole sans obstacle. — Sodan ! (se contente-t-on de me dire d’une voix douce comme un flageolet) macht hurtig, mein hertz ; es tadz mir veh !

LA COMTESSE.

Ce qui signifiait ?

LE COMTE.

Oui-dà ! fais vîte, mon cœur ; cela me fait mal.

LA MARQUISE, souriant.

Voilà qui est à merveilles. Mais si nous nous jettons comme cela dans les égarées, jamais la lecture ne finira.

LE COMTE, lui baisant la main.

J’ai tort. —

(Il lit.)


9e. couple. M. le Bailly de Foutsept ; Madame la Comtesse d’Ogreval.