Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/697

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
105
LE DIABLE AU CORPS.


ménager le sensible cœur…

(Elle fait des mines et charge.)
LE COMTE.

De qui ?

LA COMTESSE, chargeant.

De Mlle. Nicole, possédée, tout au moins, d’amour pour votre coupeur de bourse.

LE COMTE, riant.

Mlle. Nicole, fille à grands sentimens ! c’est à mourir de rire.

DUPEVILLE[1].

Si j’osais avoir un avis dans tout ceci, Mesdames, je demanderais la permission de le mettre au jour.

LA COMTESSE.

Parle, parle, notre ami : puisque la compatissante Nature a trouvé bon de te replacer dans la classe des hommes, tu peux avoir ici voix au chapitre. Nous t’écoutons.

DUPEVILLE.

Il est très-vrai qu’un homme, qui, tel

  1. Encore un de ces passages faisant longueur, que je trancherais impitoyablement, s’il ne développait pas avec quelque intérêt, l’excellence du naturel de la Marquise.