lui donne cinq à six baisers, qu’il rend de bien bon cœur.
Soyez, le bien venu, notre féal. —
M. Dupeville ne vous est pas inconnu,
sans doute ? En tout cas vous aurez,
mon cher Comte, bien du plaisir à faire son
agréable autant qu’estimable connaissance.
(Politesses réciproques entre Dupeville et lui.)
Quel bon vent t’amene ici, mon cher scélérat ?
Le compliment est vraiment neuf !
Monsieur ? vous êtes, sans doute,
au fait des tournures de notre chere impertinente ?
et les douceurs dont elle daigne m’honorer
ne vous persuaderont pas que je puis en
être digne ?
Imagineriez-vous,
célestes amies, que je viens vous demander
asyle ! que je fuis, du moins pour quelques
jours, mon hôtel souillé de crimes ! et que je
souhaite de trouver parmi vous à oublier de
mortels chagrins auxquels il semblait que ma
position assez heureuse dût m’exempter d’être
en butte ?