peur d’esclandre, et parce qu’elle se trouve bien
chez sa charmante Comtesse. Mais le diable qui
se plaît à tout déranger, répand ses malignes
influences sur cette maison d’opulence et de volupté.
Tracassée par la police, la jolie Dame est
en fuite, Justine n’échappe à des événemens très-fâcheux
qui la menacent elle-même, qu’en faisant
une courte absence, après laquelle, on reparaît
avec des habits masculins et sous le nom d’Hector.
— C’est sur-tout ici que l’encre répandue a fait un
grand ravage… J’ai déchiffré avec bien de la peine,
en deux endroits, le titre de Tréfoncier ; comme
je ne l’avais vu nulle part ailleurs dans cette partie,
je suppose que la connaissance d’Hector avec cet
aimable Comte (que nous avons vu et verrons
encore en scene) était assez nouvelle et que, jusqu’alors,
Justine-Cascaret ne l’avait point fréquenté.
Nous savons enfin qu’Hector avait servi
la présidente de Conbannal, et que celle-ci venait
de mourir quand notre héros fut agréé de la
Marquise.
Vous comprenez fort bien, maintenant, cher lecteur, comment Belamour, en habit d’homme, se retrouvant avec son ennemi capital, sentit se réveiller toute sa haine et voulut être vengé ? Rapignac, avec les vues qui l’avaient amené chez la Marquise ; ne pouvait sans se perdre, se prévaloir une seconde fois de ce qu’il était gentilhomme ; (ce qu’à part de sa qualité de frippon,