fort à propos. — Mais (dit-il) faisons-la copieuse,
maman, car votre fille et Cascaret se
sont donnés bien du mouvement après vous ; il
faut aussi qu’ils se restaurent. — Nous pouvions
compter sur l’adresse de notre ami pour les
moyens de retraite. Aussi la fîmes-nous avec
tout le succès possible : nous savions ce qu’il
fallait dire et donnâmes les couleurs qu’il convenait
au mensonge officieux de notre beau-pere-impromptu.
Excusez, cher lecteur, si c’est maintenant
le traducteur de cet ouvrage qui vous demande un
moment d’attention.
Peut-être l’histoire de l’impur Belamour vous amusait-elle, et souhaitiez-vous d’en voir la suite racontée par lui-même comme ce que vous en avez déja vu ? Mais un accident fâcheux arrivé au manuscrit original, d’après lequel je travaillais ; c’est-à-dire, l’épanchement de toute une bouteille d’encre empêche que votre curiosité ne puisse être complétement satisfaite. Une quarantaine de feuilles, plus ou moins gâtées, sont demeurées si peu lisibles, que j’ai totalement abandonné la tâche de m’y reconnaître. Au surplus, vous ne perdez pas beaucoup à cette lacune. Ce que j’ai pu déchiffrer ne m’a montré que des faits en tout semblables à ceux que vous avez lus. Les goûts et les mœurs de Cascaret vous sont connus ? Voici