Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/668

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
76
LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE.

Au service de l’officier, c’est-à-dire ?

BELAMOUR.

Oui, Madame. — Cet espiegle était le frere de Mme. la Comtesse.

LA COMTESSE, à son amie.

Mon pauvre Baron.

(À Belamour.)


Oui : je me souviens que nous nous sommes, à ce sujet, souvent moqués de toi !

(À la Marquise.)


Ce nigaud de Cascaret disait tout à mon frere. Dès que celui-ci sut que son petit mignon et la belle prétendue de l’esculape étaient en arrangement, il conçut le hardi projet de commencer la donzelle…

LA MARQUISE.

Le petit scélérat !

LA COMTESSE.

Pour cela, mon rusé de frere sachant que les rendez-vous avaient lieu dans une mansarde vacante tout le jour, où, sans feu, sans lumiere, on s’abouchait…

BELAMOUR, interrompant.

C’était sous les combles. Un poëte qui louait