du révérend, était d’être Capucin, et qu’avec un
titre comme, le sien, il eût mérité d’être galant
homme. — Au surplus, Nicole avait trop de bon
esprit ; trop d’attachement l’éclairait sur les vrais
intérêts de son aimable maîtresse, pour qu’aucun
éclaircissement mal-adroit pût ravir, à celle-ci,
les douceurs de sa voluptueuse illusion. Sans la
funeste grossesse, la Marquise eut à jamais ignoré
qu’en songeant au très-pardonnable Félix, elle
avait eu le malheur de favoriser, trop réellement,
le quadragénaire, le laid, le crasseux Hilarion.
Ce ne fut qu’au bout de huit semaines, quand deux
mécomptes et le reste, eurent affirmativement
prédit une grossesse, à laquelle la Marquise se
défendait toujours opiniâtrément de croire ; ce
fut alors, dis-je, qu’il n’y eut plus moyen de
lui taire une funeste vérité ; la pauvre Dame apprit
tout. Malgré tous les ménagemens dont Belamour
et Nicole avaient usé dans leurs aveux, le transport
furieux où la premiere ouverture jeta leur
maîtresse, ne se décrit point ; malgré toute l’amitié,
toute la reconnaissance qu’elle avait pour
eux, ils furent traités !… —
Mais vous êtes des imposteurs. La chose est impossible.
C’est pourtant comme cela, Madame.