Comtesse si digne de triompher ! Zinga tremble
un moment, croyant voir l’élastique enveloppe des
cocons amoureux se relâcher et descendre ; mais,
habile à réparer ce commencement de malheur,
elle agite vivement entre ses jolis doigts la racine
du boute-joie prêt à mollir ; il se roidit, il brûle
et darde enfin, même assez abondamment, sa
précieuse offrande… C’est à quoi la Comtesse,
après la crise du plaisir, était attentive pour
l’intérêt de l’amour-propre… Elle se dégage donc
aussi-tôt, et tordant le nez à l’écumant engin,
elle fait filer aux yeux des bénévoles assistans
l’onctueux certificat de sa victoire. Tout cela lui
vaut de bruyans applaudissemens, qu’elle affecte
de partager avec l’officieuse Zinga, gratifiée par
elle d’un transport caressant, interprète de la plus
vive reconnaissance.
(Un accident affreux trouble en ce moment la fin languissante de cette orgie.)
Adolph, chez qui les perfides liqueurs et les stimulans dont il n’avait jamais fait usage ont produit un effet lent, mais terrible, s’est détaché, comme on sait, de la bande effrénée ? C’est parce qu’il avait commencé de sentir une indisposition truelle que l’ivresse fait assez ordinairement éprouver aux individus d’une notable vigueur. Rentré seul dans son logement, c’est-à-dire, dans une chambre de l’attique dont le pavillon où l’on se