core le reste de sa pose. Nicole, à tout ce jeu si
stérile pour elle-même, n’a pas laissé de s’enflammer.
Son savoureux baiser est l’interprête du
plus importun desir. Le Tréfoncier la comprend
à merveilles, se dégage du Negre, la prend, la
désarme à la hâte, la jette sur le premier endroit
libre : et faute de pouvoir mieux faire pour l’instant,
il la gamahuche avec une tendre fureur…
— Et que devient pendant ce tems-là notre charmante
Philippine ? — Elle court effacer les traces
humides de sa récente aventure, et se restaure
après cela d’une ample libation du perfide bischoff :
puis, rentrant sur le champ de bataille,
la voilà prête à tenir tête au premier champion
qui pourra la défier. — Mais les hommes sont
tous occupés : Nicole l’avise, l’invite, roule un
œil mourant de luxure, et promene sur ses levres
un bout de langue effrontée. La caressante Philippine
s’approche et croit en être quitte pour un
baiser qu’elle donne de bien bon cœur, qu’on
reçoit avec bien du plaisir ; mais ce n’est pas tout
ce qu’on voulait d’elle ; l’adroite et robuste Tribade
la saisit, l’entraîne, et la force à subir la
douce opération qu’a commencée sur elle-même
le luxurieux Tréfoncier. Il faut bien en passer
par-là. Leur pose est telle que (Philippine enjambant
Nicole couchée sur le dos, et se soutenant
courbée sur ses mains) le Prélat, au-delà du
point de vue immédiat de l’épaisse toison de la
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LE DIABLE AU CORPS.
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