galant pour obéir à cet ordre de retraite : un
mouvement de tête négatif, et des coups de cul
terribles prouvent qu’il veut gagner du moins sa
troisieme couronne avant que d’interrompre ses
sanglantes prouesses ; et c’est peut-être la vive
cadence d’un prestò-prestissimò qui lui en donne
l’idée.
Mais déja le Prélat a quitté sa savoureuse Négresse ; la Comtesse, deux fois injectée, et s’étant acquittée doublement, a descendu de dessus le cousin Frédéric ; Zamor au contraire, émule d’Adolph, essaie de tenir avec Nicole pour la troisieme fois… Elle s’y refuse… Il la presse… Elle se défend avec une vivacité mêlée d’humeur, qui pourrait bien signifier qu’à travers une aussi chaude mêlée, elle ne prétend pas se borner aux transports d’un valet. Le mouvement violent et décisif qui déplante le Negre la fait tomber de côté, et dirige cette chûte sur M. Frédéric, vacant depuis une seconde. Celui-ci saisit Nicole, qui se jette volontiers dan ses bras ; Zamor alors quitte la partie…
C’est le moment où le cousin Georges (d’abord ardent, mais peu robuste) abandonne Philippine au milieu d’une seconde course où elle a déja passé le but, sans que son trop faible champion ait pu l’atteindre. La bonne enfant, qui comptait bien doubler et faisait de son mieux pour entraîner son acteur, est toute étonnée de ce qu’on