Adolph, le premier, a fiérement renversé sur
des carreaux la brûlante Marquise ; l’état critique
où elle se trouve lui vaut cette préférence, conformément
au bizarre systême du musicien-penseur.
Le superbe étalon n’attaque pas avec plus de courage
la jument en chaleur ; il n’a pas un plus
imposant boute-joie. Le virtuose rugissant le
plonge impitoyablement d’un seul coup de reins,
et se noye dans des flots de sang : c’est son caprice ;
c’est son bonheur : ou plutôt telle est
l’erreur qui résulte d’une fausse idée philosophique
accommodée au besoin d’un prodigieux
tempérament.
Le Tréfoncier, soit politesse, soit penchant invincible pour sa chere Zinga, cede Philippine (qu’il avait d’abord entreprise) au cousin Georges, qui paraissait la desirer. Georges couche galamment la docile soubrette sur trois carreaux rangés à la file, et lui donne la douce accolade au grand contentement apparent de l’un et de l’autre…
Cependant, le canapé, quoique construit pour être à l’épreuve des plus orageux ébats, gémit sous le triple grouppe de Zamor, fourbissant avec délire la robuste et passionnée Nicole ; de la Comtesse se secouant comme un petit démon sur le mâle Frédéric, qu’elle travaille à sa maniere dont on sait déja quelque chose ; et du Prélat