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LE DIABLE AU CORPS.

LE TRÉFONCIER.

Il vous ravira sur la harpe : il donnera du cor, et vous croirez, entendre une excellente flûte. Il improvisera sur le forte-piano, et vous jouirez du talent d’Apollon lui-même. C’est une richesse ! une chaleur ! une singularité ! — Vous aurez infiniment de plaisir. — Point de souper : nous mangerons des drogues sans nous mettre à table, et nous boirons du punch, du bischoff.

LA COMTESSE.

Du punch, je sais ce que c’est, et je l’aime ; quant au bischoff, je n’ai pas l’honneur de le connaître.

LE TRÉFONCIER.

Excellente connaissance à faire, mes amies ; ce sera le cher Adolph qui aura l’avantage de vous le présenter…

LA COMTESSE.

À la Marquise, si vous voulez : moi, je ne veux rien de cet homme-là que par les oreilles.

LE TRÉFONCIER, à la Marquise.

Le pouls maintenant.

                  (Il le tâte, et le trouve dans un état d’agitation voisin de la fievre.)


Bon comme cela.

LA MARQUISE.

Vous nous avez dit au sujet de votre protégé des folies de l’autre monde, et la seule