Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/406

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
95
LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE.

Que de simagrées !

LE TRÉFONCIER, avec un geste imposant.

Chut…

(Après un dernier tour.) —


C’est cela.


(Il vient s’asseoir auprès de la Marquise et lui dit :) —


Prêtez-moi votre pouls, Madame.

LA MARQUISE.

À quoi bon, je vous prie ?

LE TRÉFONCIER, lui posant
le bras sur sa culotte.

Donnez, et laissez-vous faire. —

                  (Quand il a bien pris l’attitude d’un médecin qui consulte la fievre, il dit à la Comtesse :)


Savez-vous que sans ce contretems, vous vous seriez considérablement amusées ce soir ? —

(Le pouls de la Marquise bat plus vîte.)
LA COMTESSE.

Je me préparais à faire des merveilles ; et ces Messieurs auraient trouvé à qui parler.

LE TRÉFONCIER, jettant sur
la Marquise un regard badin.

Bon.