en habit de poudre, il me contait diverses
histoires de ses pratiques. — Quelques-uns
(disait-il) ont, le matin, des filles quand je
vais les accommoder, et ils me font voir bien
des polissonneries, dont ils m’invitent même
quelquefois à me mettre de moitié… — Vas,
vas, (lui dis-je) tout ce que tu peux voir là
n’approche pas sans doute de ce qui m’est arrivé
chez M. un tel (mon Chanoine.) — Je racontai
tout : il m’écouta fort tranquillement jusqu’à la
fin. Quand je me tus… — Parbleu, mon cher
Cascaret (me dit-il, en m’embrassant avec vivacité)
tu viens de me mettre bien à mon aise
avec toi ! Je vois, mon enfant, que le même
destin nous est commun, et que nous ne sommes
pas amis sans sympathie…
Il croyait à la sympathie, ce morveux-là ?
Pourquoi non, Madame ? Elle existe…
Poursuivez.
— Tu connais bien M. un tel ? (Il nommait un fort honnête avocat.) — Oui, sans doute, je le connais. — Eh bien ! camarade… mais n’en parle jamais, il me le fait aussi, lui.
— Bon ! — Sans doute. C’est lui qui a eu l’étrenne de mon derriere, comme sa femme a eu de ma part celle du devant.