sait, de la plus fraîche beauté. Nicole fait l’autre office
avec toute la vivacité qu’y mettrait l’amant le plus épris.
Philippine, par ses soupirs, par les oscillations précipitées
de son sein, par le trémoussement de ses fesses,
et par ce léger bruit intestin que les experts connaissent
à merveille, donne des indices frappans du plaisir extrême
qu’elle goûte. Nicole, embrasée, veut passer une de ses
mains par la fente de ses juppons, et pense à se soulager ;
la Marquise l’en empêche, et exige que cette
main reparaisse. Elle dit, en s’en assurant :)
Fi donc ! Philippine n’est pas fille à demeurer en reste ; et si cela pouvait être, j’acquitterais plutôt sa dette.
(Philippine soupire trois fois un ah ! bien expressif, et pâme… Elle est à peine revenue que, d’elle-même, elle jette ses bras autour du cou de Nicole, et la baise avec transport ; ce qui fait ajouter à la Marquise :)
Bien ! parfaitement bien. C’est ainsi
que j’aime à voir se comporter…
(Philippine, en même-tems, attaque sa camarade sous le linge ; mais comme elle est bien moins forte et grande, elle n’entreprend point de renverser Nicole.)
Si je suis réduite à te violer, comment faire ?
Ah ! je ne suis pas si farouche… Mais, devant Madame !