chose !… Je voudrais aujourd’hui, Madame,
qu’il m’en eût coûté un bras, et que je n’eusse
jamais eu la rage de vouloir apprendre, à votre
imitation, ce qu’un âne peut nous faire de
bien. Mais j’avais vu Me. la Comtesse, je vous
avais vue, vous avez, exigé…
Mon Dieu ! vous en creviez d’envie, et nous n’en sommes mortes ni les unes ni les autres. — Mais laissons cela. Je veux bien parler à Nicole, et l’engager à se mieux conduire à ton égard. Au surplus, il ne tiendra qu’à toi d’avoir la paix, car je sais que cette fille t’aime ; et je suis sûre que ce qu’elle t’a fait de chagrin est moins l’effet d’une haine naturelle, que d’un amour-propre révolté.
Ce sera ce que vous voudrez, Madame : mais, à bon compte, elle me fait endiabler, et je suis terriblement animée contre elle…
On essayera de vous raccommoder ; si la chose est impossible, vous aurez la complaisance de sortir toutes deux de chez moi : je souhaite que vous rencontriez mieux ailleurs…
mains de la Marquise, et les baisant.
Où le pourrait-on, Madame ? N’êtes-vous pas la bonté, la générosité même ! Non, non,