vons pas la moindre petite contestation ensemble
qu’elle ne se mette à contrefaire le
braîment de votre âne… et puis, tout le monde
se moque de moi ! Vous entendez bien, Madame,
qu’il faut que tout cela finisse ? et que
malgré le prodigieux attachement que j’ai pour
Madame, je ne resterai pas dans une maison
où se renouvelle à tous momens cette humiliante
avanie.
À votre aise, Mademoiselle. Quant à renvoyer Nicole, à qui tout le bien que je vous veux ne m’empêche pas d’en vouloir beaucoup aussi, songez que, si vous me forcez à la sacrifier, vous pourrez, en même-tems, chercher à vous pourvoir.
Que je suis malheureuse !
La petite Comtesse peut avoir oublié ce qu’elle se devait à elle-même, et dit ce qu’elle aurait dû ne dire jamais : au reste, tout cela est déja un peu ancien ; on n’en parlerait plus, sans votre mésintelligence journaliere, qui ressuscite à chaque moment quelque sottise oubliée. La Comtesse ne peut avoir parlé que d’une seule soirée ; si vous n’avez rien dit, vous, de ce qui s’est, après cela, passé dans notre petit particulier,…
Bonté divine ! moi m’être vantée de pareille