On s’entend, enfin.
Écoute derechef,
mon ami. Tu fus un fortuné maraud :
les plus délicieuses coquines du grand et joyeux
monde t’ont mis dans le secret de leur tempérament
et de leurs caprices ; mais saches,
trop heureux Hector, que tu n’as encore rien
vu, rien goûté ; qu’on n’a pas autant de charmes…
Tiens : admire…
(En même-tems, il leve brusquement, et aussi haut qu’il peut, les juppes de la Marquise.)
Voilà bien la plus fiere insolence, par exemple !
Ne prenez pas garde, Madame. Il faut bien instruire un nouveau serviteur.
C’est le feu, vois-tu ? c’est la foudre… Il ne
s’agira pas ici comme chez la Princesse… de
souffler des cendres chaudes qui ne donnent
jamais une étincelle ; ni comme chez l’illustre
Baronne… là-bas, tu m’entends ? de battre à
froid une vieille lame qui a perdu tout son
ressort ; ni comme… etc. etc. etc. — Enfin tu
vas, trop heureux impur, trouver la sensibilité
perfectionnée… Un regard… une posture… un
rien… crac… cela part… — Oh ! quand il s’agira
d’en découdre… ce sera pour le coup… Ma
foi, tire-t’en comme tu pourras…
(Hector,