Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/200

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
172
LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE.

Je n’aurais jamais eu une idée comme celle-là.

LA COMTESSE.

Mais vous en ferez, votre profit ; et je suis bien sûre que, dès demain, le grison aura, dans cet hôtel, deux bonnes pratiques.

LA MARQUISE, gaiement.

Il faudra voir.

PHILIPPINE, fermant la
porte après une exacte visite.

Il est impossible de rien découvrir.

LA MARQUISE.

Tirons maintenant au doigt mouillé.

LA COMTESSE.

Bien dit.

(Elle présente ses doigts.)


Tirez, Marquise… Et vous, Philippine ?… J’ai du guignon… c’est à moi ! Tout coup vaille, il faut que je m’en console.

(À Philippine qui rit…)


De quoi rit-on ?

PHILIPPINE.

Eh ! mais, regardez, donc, Madame.

(C’est
que l’âne est fort tranquille.)


Où prendrez-vous là de quoi faire votre expérience ?