on en sort pour se plonger vigoureusement un
doigt au-dessous, je me sens alors inondée d’un
torrent enflammé, et je m’écrie dans le délire
du plus vrai plaisir : — Ah ! foutre ! vive le
juif et la sublime immortalila del Cazzo ! Je
n’ai pas achevé de proférer ce vœu, que il
Cazzo immortale est déja rentré dans son premier
gîte ; j’y suis agréablement limée pendant
plusieurs minutes ; un doigt habile entretient
en même-tems l’aise de l’autre poste, où l’on
vient enfin réaliser comme la premiere fois,
avec une étonnante profusion…
Tout cela est très-orthodoxe. — Et huit !
On m’abandonne encore. Je fais une ample toilette, croyant bien avoir reçu, pour le coup, le bouquet au feu d’artifice. Point du tout : un moment après on reparaît ; le jeu recommence de plus belle. Cette fois c’est un boutejoie qui me paraît énorme, et j’admire comment la magique immortalita, non-seulement entretient une si rare vigueur, mais semble ajouter encore aux dimensions de l’instrument de ma félicité…
Pour le coup, je ne t’écoute plus ; tu me bernes et me fais des contes de la Mere-l’Oye.
Parole d’honneur, ma chere, je n’altere