dédaigner après cela ce dont on s’est très-bien
accommodée !… Le joli jeu !… Foutre ! quelles
délices !… Le plaisir me tue…
répétant ces propres paroles de la Marquise.)
— Oh,
bien ! je suis de meilleure foi, moi ; je ne
dédaigne point la chose ; et Boujaron, qu’assurément
je n’allais pas recevoir sans avoir mes
petites vues, n’aurait point eu mon pucelage
occidental. N’y eût-il que le grave Sourcillac
qui, prenant au pied de la lettre le nom de
péché philosophique, croit qu’en sa qualité de
philosophe, il doit aussi me retourner…
Sourcillac !
Eh ! oui, sans doute. — Mais je ne vois rien d’aussi simple, moi ; je ne sais ce que les autres femmes trouvent à ce jeu de plaisir ou de peine : cent m’en ont dit un mal affreux ; aucune n’ose jamais en dire du bien. Quant à moi, soit que l’habitude soit, comme on dit, une seconde Nature, soit que l’œillet, communément négligé, soit susceptible de quelque sensation de plaisir, qui ne peut avoir lieu qu’après que les voies sont préparées par un peu d’exercice, je ne gitonne[1] jamais sans
- ↑ La Comtesse a beaucoup de ces mots peu connus, qu’elle a, pour la plupart, inventés, comme Anuïste, qu’on a déja vu ; Boutejoie, pour le membre viril ; Clitoriser, pour ce vilain mot Branler ; Gitonner, pour se faire f… en cul, mot fort sale, et qui n’est nullement de bonne compagnie.