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LE DIABLE AU CORPS.


rendre le bien pour le mal. Avancez un pas, Marquise, que je vous en fasse autant.

LA MARQUISE, reculant.

Fi donc ! vous me glaceriez.

LA COMTESSE, caressant
et agitant ce qu’elle tient en tout sens, chante, en guise
de paroles magiques :

Harséïnam, Milon, Robec, Sémur…

(D’On ne s’avise jamais de tout.)
LA MARQUISE, chante à son tour !

Ah ! comme elle y viendra, ta la, la.
Ah ! comme elle y viendra…

(De Rose et Colas.)
LE VICOMTE, se sentant
un peu, tourne sa face vers la Comtesse, et prenant un
baiser sur ses levres, lui chante tendrement :

C’est à vous que je dois la vie… (bis.)

(Tom-Jones, Opéra comique.)
LA COMTESSE.

Paix, Vicomte : il n’est pas tems encore de chanter victoire.

(Elle chante.)

Et ne vendons la peau de l’ours…

(De la Laitiere et les Chasseurs.)