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du comté des Deux Montagnes, afin de protéger le peuple contre une dépense inutile et imprévue, et contre la vengeance de ses ennemis. Notre jeunesse, l’espoir de la patrie, devrait partout s’organiser à l’instar de leurs frères, les Fils de la Liberté, de Montréal, afin de se trouver prêts à agir avec promptitude et efficacité suivant que les circonstances pourront le requérir ; et les braves miliciens, qui deux fois par leur valeur et au prix de leur sang, ont défendu ce pays pour des dominations ingrates, devraient aussi s’associer dans ce moment sous des officiers de leur choix, pour la sûreté, le bon ordre et la protection de la vie et de la propriété dans leurs localités respectives. C’est par là que l’on pourra conserver heureusement les libertés coloniales.

Dans cet espoir et comptant pour notre émancipation du mauvais gouvernement sous lequel nous gémissons, sur la providence divine, dont nous implorons humblement les bénédictions sur nos efforts désintéressés, nous reposant sur l’amour de la liberté que l’air libre et les forteresses imprenables de l’Amérique peuvent inspirer à tous les cœurs du peuple en général, et sur la sympathie de nos voisins démocrates, qui dans l’établissement d’un gouvernement arbitraire sur leurs frontières, sont assez prudents et assez clairvoyants pour prévoir l’é-