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non pas qu’elles soient meilleures ou plus disertes et esloquentes que celles de ce docte escossois, mais parce qu’elles se trouvent reserrées et contenuës dans de certains volumes. Certes si tous les petits livres devoient estre negligez, il ne faudroit tenir compte des opuscules de S Augustin, des morales de Plutarque, des livres de Galien, ny de la plus-part de ceux d’Erasme, de Lipse, Turnebe, Mizault, Sylvius, Calcagnin, François Pic, et de beaucoup d’autheurs semblables, non plus que de trente ou quarante petits autheurs en medecine et philosophie des meilleurs et plus anciens d’entre les grecs, et de beaucoup d’avantage d’entre les theologiens, parce qu’ils ont tous esté divulguez à part et separément les uns