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puis que suivant le dire commun, (…) et que pour n’en demeurer à cette raison si foible, il est certain que la cognoissance de ces livres est tellement utile et fructueuse à celuy qui sçait faire reflexion et tirer profit de tout ce qu’il voit, qu’elle luy fournit une milliace d’ouvertures et de nouvelles conceptions, lesquelles estans receuës dans un esprit docile, universel et desgagé de tous interests, (…), elles le font parler à propos de toutes choses, luy ostent l’admiration, qui est le vray signe de nostre foiblesse, et le façonnent à raisonner sur