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Mais vous, m. Qui estes en reputation de plus sçavoir que l’on ne vous a peu enseigner, et qui vous privez de toute sorte de contentement pour jouyr et vous plonger tout à fait dans celuy que vous prenez à courtiser les bons autheurs, c’est à vous proprement à qui il appartient d’avoir une bibliotheque des plus augustes et des plus amples qui ait jamais esté à celle fin qu’il ne soit dit à l’advenir qu’il n’a tenu qu’au peu de soin que vous aurez eu de donner cette piece au public et à vous mesme, que toutes les actions de vostre vie n’ayent surpassé les faits heroïques de tous les plus grands personnages. C’est pourquoy j’estimeray tousjours qu’il est tres à propos de recueillir pour