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qu’il n’est point besoin pour ce qui est des livres de faire une despense extraordinaire à leur relieure, estant plus à propos de reserver l’argent qu’on y despenseroit pour les avoir tous du volume plus grand et de la meilleure edition qui se pourra trouver ; si ce n’est qu’on vueille pour contenter de quelque apparence les yeux des spectateurs, faire couvrir tous les dos de ceux qui seront reliez tant en bazane qu’en veau ou marroquin, de filets d’or et de quelques fleurons, avec le nom des autheurs : pourquoy faire on aura recours au doreur qui aura coustume de travailler pour la bibliotheque, comme aussi au relieur pour refaire les dos et couvertures escorchées, reprendre les transchefils, accommoder les transpositions,