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IV

C’est un Village

Pour J. Cormoran

C’est un village blond et blanc derrière une falaise,
Blond de soleil et blanc du crépi des maisons ;
D’un blond pâlement lumineux, car c’est à peine
Si les ors vagues des primevères apparaissent ;
D’un blanc bleui par le rêve des horizons.

Une fraîcheur doucement inquiétante persiste
Sous le ciel souriant comme l’azur d’un œil de fille ;
Les ramilles des glycines sans fleurs ni feuilles
Qui parent d’une poésie d’accueil les seuils
Dont les claires peintures luisantes sourient,
Tombent comme affligées d’une attente longue et triste.