HIERS BLEUS 87
T’élèveras-tu sur un nuage nacre ?
Sur les ailes de colombes nitides
Dont le vol soyeux, câtinement serré,
Répandra dans la cour mélancolieuse
Une neige de molles plumes duveteuses ?
Viendront-ils des ultimes Hauteurs,
De ces fonds d’or où Dit la Lumière,
Te prendre, fraternels, tout en pleurs,
Les beaux êtres de mystère
Ai!ës de rayons flavescents
Et caressants ? ir
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Non Ton rêve plus hautain ne t’allie
Nul secours de l’au-delà
Tu ne veux pas être la neur cuei!iie
Mais celle que nul effleurement n’effeuilla.
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Qui s’e!ève droite et seule et fière,
Qui, d’elle-même, sur-sa tige, atteint !à.haut
Le calme embaumé du chryséen sanctuaire,
Non pas blanche comme tes rosiers virginaux,
Plus pure encore
Du rosé naissant de ton âme d’aurore.
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