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HiMS BLEUS

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Calme gemme qu’un atoll de corail sertit,

Derrière les brisants fumants d’écume,

Ou mince lame hyaline qui se blottit

Sous les nipas mirant leurs gros bouquets de plumes.

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Ils voguent ainsi, les Biadjaws errants,

Peuplade éparpillée au creux des lames vertes,
Des ports silencieux et transparents

Celés par les droits murs décevants

Des côtes barbares ou désertes,

Des arcanes que la gangue des rocs étreint
Aux grands mystères libres qui s’épandent
En les deux gouffres clairs de l’Espace Marin,
Ils voguent, frôleurs d’irréel et de légende.

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Seuls des hommes, en des parages innommés
Ils ont reHété dans leurs yeux les splendeurs neuves
De forêts pdradisiaques près de fleuves

Où nul sillage n’avait jamais

Troublé le clair sommeil des images plongeantes.

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Ailleurs en de ténébreuses sentes,

Tandis que fuyaient en hurlant d’ellroi,

Au hasard dans les brousses confuses,

Semant les traits empoisonnés de leurs carquois,