L’INITIATRICE
Pour Mt FMtt/.
Tu m’apparais dans les sentes d’un vert ombreux
Où les feuillages sombres et luisants font prendre
Aux iacs de ciel baignant leurs rameaux ténébreux
Des profondeurs plus diaphanes et plus tendres;
Dans les jardins abandonnés et somnolents
Où veille l’ennui blanc des statues
Sur tes < hauLs-Heux touchés d’automne consolant,
Exquisement grave après les splendeurs perdues,
Si pitoyable aux pauvres hommes anxieux,
Surtout dans ce doux or des collines d’automne
D’où l’on domine des plages de Tennyson
Blondes, presque roses et rêveusement bleues,
Où l’air bruit si métancoiiquement
Qu’il semble parler comme une voix qui regrette
Et promet un renouveau p:’t!e et plus charmant,
Avec plus d’ « ouhHu » dans !’ame des fleurettes.
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